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On dit les Français Cartésiens…Que n’ont-ils mieux étudié les écrits de ce philosophe ! Car ils auraient peut-être remarqué autre chose que le «Je pense, donc je suis» auquel on réduit généralement sa pensée…Moins connue sans doute, mais non moins importante, son approche des langues et des inconvénients de la traduction dans la «connaissance de la vérité» mérite attention. Toute transposition d’une langue dans une autre engendre des risques multiples, du fait même de la complexité de chacune des langues (corrompues par l’usage) générant ambigüités, équivoques, fausses interprétations.

Alors, notaires français, soyons cartésiens jusqu’au bout, écoutons la voix de la sagesse du XVIIème siècle !

«J’oserais espérer une langue universelle fort aisée à apprendre, où il n’y ait qu’une seule façon de conjuguer, de décliner, de construire les mots…»

Nous vivons à l’ère de la mondialisation. Les machines échangent à vitesse lumière des miliions d’information à la seconde, et nous demeurons incapables d’utiliser un langage commun pour échanger. Bien sûr, certains – sans aucun doute tout aussi bien intentionnés mais qui ont probablement tout aussi peu réfléchi aux implications profondes que les chantres du tout nu(devant l’A)mérique- vous diront : «mais cette langue universelle, c’est l’Anglais !»

Ils devraient sans doute méditer cette remarque de Claude Gagnière « Un homme qui parle trois langues est trilingue. Un homme qui parle deux langues est bilingue. Un homme qui ne parle qu’une langue est anglais. »

La langue anglaise n’a rien d’universelle, rien d’aisée à apprendre (notamment, remember Jacques DELORS en termes de «pronaounsécheune» !) et si elle n’apporte aucun souci de déclinaison, elle favorise le déclin des pensées qui ne sont pas conçues nativement dans ce jobelin(1)

La mondialisation se base sur la tromperie de l’anglais : “Tous les peuples doivent synchroniser leur communication, utilisons l’anglais car il est la langue des affaires internationales“. Mais c’est oublier la puissance des mots, et s’il existe des langues différentes, c’est aussi parce qu’elles expriment une vision différente de la vie…Adopter la langue d’un autre, c’est un peu se soumettre à sa vision, c’est aussi risquer d’employer des mots par affinité sonore plus que pour leur sens profond, et, ainsi, mal traduire sa pensée.

Les langues se sont souvent répandues comme conséquences des conquêtes, l’occupant imposant sa langue aux occupés, qui finissaient par l’adopter (au point d’en être souvent de zélés exégètes, tandis que la langue évoluait encore dans son pays d’origine) dans une sorte de syndrome de Stockholm linguistique. Ne pourrait-on imaginer qu’une langue se diffuse en raison de l’intérêt commun, avec “bienveillance”, selon la terminologie à la mode ? 

A l’heure du Brexit, il est relativement aisé de concevoir l’utilisation de l’Anglais comme une erreur fondamentale dans la construction européenne, et l’on voit mal l’Allemand, et le Français prendre le relais. 

Peut être serait-il temps de venir au secours du Docteur Ludwig Lejzer ZAMENHOF «Doktoro Esperanto»(2)

Le malicieux Pierre DESPROGES prétendait en effet que le décès de ce dernier était la conséquence de l’incompréhension des témoins, qui n’auraient pas compris ses appels au secours…En Espéranto (lire la nécrologie de Zamenhof par Desproges) .

94 % des peuples ne sont pas nativement anglophones, ils n’ont donc absolument rien à gagner à adopter une langue qui favoriserait les 6 % restants…Mais le phénomène de l’imitation sociale la volonté de suivre «le maître» militaire ou économique a raison de la raison, et on adopte sans même y penser une langue qui véhicule des idées contraires à celles de la sienne propre…

Il y aura longtemps encore des partisans des langues «mortes».

Il y aura longtemps encore des fanatiques de l’apprentissage de multiples langues vivantes.

Combien de temps encore avant que l’on ne prenne conscience de l’intérêt potentiel d’une langue naissante depuis 140 ans (3)?

 Le notariat, par son ancienneté (légendaire) sa modernité (feinte) et sa vocation à l’universalité ne devrait-il pas s’impliquer dans la diffusion d’un idiome neutre, ne véhiculant aucune valeur culturelle ou sociale dominante et dont l’apprentissage est extrêmement rapide…

Voilà peut-être un excellent moyen de se distinguer utilement, plutôt que de suivre servilement le «modèle américain» même et y compris pour la défense de notre socle juridique romano-germanique

C’est un pari que nous pouvons relever, que nous devrions peut-être relever…Si l’idée vous séduit, rejoignez le PROJET HARMONIA, complétez votre profil en indiquant votre intérêt(/compétence/volonté de transmettre) pour la pratique de l’ESPERANTO, nous nous chargerons de la suite !

D-Mathy pour HARMONIA

(1) Dans sa définition classique «Jargon de gueux trompeurs» ancêtre de l’argot, utilisé notamment par François VILLON, Clément MAROT, un langage grâce auquel on dupe les jobards, c’est approprié, non ?

(2) Et pour commencer tout de suite :consultez iKurso et suivez votre initiation en dix leçons

(3) Zamenhof fêtait ses 19 ans, le 15 décembre 1878, lorsqu’il présenta à ses amis, pour la première fois, les bases de sa “Lingwe Uniwersala”

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